En Moselle, c’est le printemps des bâtisseurs. Des dizaines de cabanes sont sorties de terre sur l’ensemble d’un territoire où le conseil général essaime et finance ses animations jusqu’à l’été. Il s’agit du festival Cabanes, cet ensemble de rendez-vous culturels se jouant sur, sous, à côté, au pied ou dans des cabanes, mêlant professionnels du spectacle et associations locales.
Pourquoi une cabane ?
Le nom du festival a beaucoup fait parler. Pour le conseil général, initiateur du projet, « la cabane est d’abord le lieu d’un ailleurs. Les enfants construisent une cabane non pour s’enfermer mais pour rêver d’un monde nouveau. La cabane est aussi une construction collective et le reflet d’un territoire, des talents et des énergies locales ». Ainsi, "Cabanes, Festival de Moselle" se veut un espace de création partagé entre tous les Mosellans.
La cabane, symbole d’un retour aux sources
Une cabane a fait son apparition devant la mairie de Sarralbe.
Inaugurée ce week-end, c’est l’une des animations proposées par le conseil général dans le cadre d’un festival.
L’Harmonie municipale a assuré l’animation sur le parvis de la mairie, créant petit à petit un attroupement autour de l’intrigue du jour La cabane Racine Carrée prête à être inaugurée, lançant ainsi le festival de la Moselle proposé par le conseil général. Un projet culturel qui mettra sous les feux des projecteurs les pratiques amateurs et de l’éducation artistique dans le domaine des spectacles vivants.
La cabane sur le parvis de la mairie est décrite par le maire, Pierre-Jean Didiot comme le retour à l’authenticité : « C’est un retour à notre jeunesse, on a tous construit une cabane, espace de liberté, d’échange et de rêve... et c’est tout cela qui est symbolisé ici ». Et de remercier les artisans de cette construction, François Luka et son épouse, les concepteurs, et tous ceux qui ont contribué à la façonner. Et de rendre hommage aux associations et à leurs dirigeants qui sont « le reflet de la richesse de notre territoire ». François Luka explique la symbolique de cette œuvre « collective » comme il tient à le préciser : « La structure métallique c’est la partie industrielle de Sarralbe : les bouleaux, c’est mon côté forestier, le bassin au milieu symbolise l’eau du canal, de la Sarre et de l’Albe. Et le sel ?... il faut le chercher sous la cabane ». (Source RL)