Entre la pluie et la neige, les rivières et ruisseaux de notre belle région sont gonflés à bloc. Leur débordement peut provoquer de sérieux dégâts. Quelle est la différence entre une crue et une inondation ? Quelles en sont les causes et les conséquences ? Éléments de réponse.
• La crue
Elle arrive quand il y a accumulation. Le niveau des nappes phréatiques est haut, donc les sols du bassin-versant ne sont pas en capacité d’absorber l’eau. Les sources se gonflent, les débits augmentent : cela déborde. Sans oublier que la pluie grossit directement le cours d’eau et qu’il faut également compter avec la fonte des neiges.
• Les nappes phréatiques
La nappe s’insère entre deux terrains géologiques qui lui permettent d’être un réservoir. Mais il y a des bancs hydrophobes. L’étendue d’une nappe n’est donc pas illimitée. Quand le volume est plein, cela déborde.
• Les lits
La rivière a un gabarit : un certain débit et une certaine hauteur d’eau. Elle est contenue dans son lit. En fait, il y en a trois. Le mineur est son chenal classique. Le moyen et le majeur sont ceux qu’elle utilise lors des crues. En fait, ils se font en fonction du besoin qu’a la rivière de s’exprimer.
• Les inondations
La crue se transforme en inondation quand le tissu urbain est en bordure immédiate d’une rivière, dans son lit majeur. De plus, l’urbanisation a imperméabilisé le sol. L’eau n’est pas absorbée sur place, elle ruisselle jusqu’à arriver dans la rivière. • Le drainage C’est une réponse aux problématiques agricoles. Cela permet une évacuation plus rapide de l’eau. Mais cette eau va quelque part : dans la rivière. Donc, en hiver, c’est un facteur de plus de montée des eaux. C’est d’ailleurs pourquoi il est réglementé.
• Les solutions
Il y a une directive-cadre européenne qui a été transcrite en France en loi sur l’eau (2006). Les zones n’ayant pas un enjeu urbain ou économique fort peuvent servir de zone d’expansion pour les rivières. C’est un équilibre des volumes. On prélève d’un côté pour restituer ailleurs. En suite, c’est au cas par cas, selon l’emprise humaine. Lorsqu’il y a une forte urbanisation, on utilise le merlon par exemple. Tandis que si les habitations sont espacées, on peut agrandir l’espace réservée à la rivière pour que son volume passe sans abîmer les maisons.
La Sarre (Saar en allemand), belle petite rivière qui traverse Sarralbe, coule en Lorraine, en Alsace et dans les Länder Allemands de Sarre (Saarland) et de Rhénanie-Palatinat (Rheinland-Pfalz). C'est un affluent de la Moselle et donc un sous-affluent du Rhin.
A 80 km en aval de Sarralbe, entre Merzig et Saarburg, la Sarre vous réserve un grandiose spectacle naturel. Mettlach se trouve au cœur du triangle où convergent l’Allemagne, la France et le Luxembourg.
Admirez cette unique merveille de la nature, la Boucle de la Sarre, façonnée par la force de l’eau. Profondément dissimulé entre les contreforts du massif du Hunsrück, le fleuve serpente sur sept kilomètres, formant une boucle autour d'une crête rocheuse et boisée. A cet endroit le fleuve a creusé pendant des millions d’années son lit à travers des couches de roche dure en décrivant des méandres à travers les denses forêts environnantes. Au niveau de la Boucle de la Sarre, le fleuve fait un demi-tour pour couler sur quelques centaines de mètres en direction de sa source. Pour profiter de ce spectacle unique en son genre, rendez-vous au belvédère de Cloef ou à la ruine du château fort de Montclair située sur la crête boisée autour de laquelle tourne la Sarre.
Un paysage fascinant, mais également un lieu mystique qui débride les imaginations : la boucle de la Sarre. Le mont contourné par la Sarre a été de tout temps un lieu stratégique important. Des premières fouilles ont révélé une place forte datant de 500 à 300 avant J :C : une forteresse celtique sur la crête du mont.
La Boucle de la Sarre, un site paysager entouré d’une nature à couper le souffle !!!
Petite balade en canoë, pour le plaisir de voguer sur cette paisible rivière où la nature garde à certains endroits tous ses droits, une autre façon de découvrir la vallée de la Sarre, au cœur d’une nature préservée ; un dépaysement assuré dans un cadre naturel à couper le souffle ; une manière originale de découvrir la faune, la flore, de magnifiques paysages mais aussi de passer d’agréables moments.
Loulou avait dans un premier temps décliné notre invitation à cette petite balade en canoë ; aujourd'hui, elle la qualifie de géniale et inoubliable…
Respirer l’air pur de notre belle nature à pleins poumons !
Par monts et par vaux, au cœur de notre vallée, dans les prairies, sur les sentiers de nos forêts, au fil des cours d'eau, les paysages déroulent leurs camaïeux de verts et bleus et comblent toutes les envies d'évasion…
"Soufflez… Respirez… Décompressez !"
C'est ce que nous chuchote à l'oreille cet écrin de verdure au fil de l'eau, terre d'accueil privilégiée de tous ceux qui veulent se ressourcer.
Les pluies mêlées à la fonte des neiges, due au redoux, ont poussé le service de prévisions des crues du Rhin et de la Sarre, à placer certains secteurs en vigilance orange. Notamment la "Sarre amont".
Jeudi 9 décembre, la Sarre a atteint la cote de 4 m en milieu de matinée. La route à l’entrée de Saltzbronn, avant la digue et côté alsacien, a été coupée sur une centaine de mètres. Au centre-ville, l’eau a envahi le parking du Moulin et le bâtiment situé en bord de Sarre. Les pompes automatiques, en action depuis deux jours, ont refoulé l’eau à l’extérieur des digues. Vers midi, le niveau était stationnaire, heureusement.
Dans notre rue, la rue des Frères Herbeth, sur les berges de la Sarre, l’eau a dangereusement envahi tous nos jardins. Au bout de la rue, des amis ont eu moins de chance, l’eau s'est infiltrée dans leurs cave et garage à hauteur de 20 cm.
Pendant cette saison nous ressentons toujours cette même angoisse à la vue de l’eau qui monte.
Les inondations font partie des lois et des secrets de la nature, et la loi dame Nature est plus puissante que celle des hommes !!!!
S'il est un endroit où l'on craint les inondations, c'est bien chez nous, sur les berges de la Sarre et de l'Albe et comme chaque hiver nos cours d'eau ont connu des débordements et modifié notre paysage coutumier. La succession d'épisodes neigeux et pluvieux, associée à la fonte des neiges, entrainant une forte augmentation du niveau des eaux, a engendré des crues d'hiver "chroniques" dans notre vallée. La crue de ses jours derniers fut classée en vigilance «jaune» (risque de crue ou de montée rapide n'entraînant pas de dommages significatifs) source :http://www.vigicrues.ecologie.gouv.fr/ La loi de la nature est inviolable ; elle est impondérable pour nous humains, parfois cruelle et meurtrière, inespérée et crainte ; elle nous dépasse et nous intimide. Il suffit d'observer un orage, une inondation, un volcan, un ouragan, un tremblement de terre, un tsunami, une retombée de météores, le feu du soleil, la force des glaces, les mouvements des mers ; c'est à l'infini, ce sont les lois et les secrets de la nature. La loi de la Nature est plus puissante que la loi des hommes !!!!
Brume d'un matin de septembre, sur la vallée de la Sarre, des instants magiques de calme et de silence où rien ne vient troubler la naissance d'une magnifique journée d'automne.
Ce que je préfère dans les rivières, c'est qu’à chaque saison, leur humeur, leur musique, leur lumière, leurs couleurs changent au fil du temps ; douces et calmes, propices à la promenade et à la rêverie ; nerveuse et impétueuse, apportant son lot de débordements et de catastrophes ; fructueuse et protectrice, offrant faune et flore à l’œil admiratif des curieux ! L'eau est omniprésente dans notre région. La Sarre, l'Albe, la Mutterbach, le canal, les lacs, les méandres sinueux de nos ruisseaux... Chacun d'eux vaut le détour ; chacun d’eux offre ses paysages exceptionnels au coeur de la nature. Une rivière traverse un village ou une ville : il semble nécessaire, judicieux, d’en faire un élément paysager, propre, de détente, de sensation et de plaisir. Les cours d’eau sont des éléments de première importance et méritent d’être protégés et valorisés. La Sarre, notre belle rivière affluent de la Moselle et un sous-affluent du Rhin, est à reconquérir ; même si les écrevisses qui la peuplent sont moins sensibles à la qualité de l'eau, elles restent un signe d'une onde relativement propre. Notre rivière doit retrouver une eau propice à la baignade, des berges seines et sereines. Il faut préserver le milieu naturel, aquatique et redorer le blason écologique et originel. Enorme travail en perspective, mais n’est ce pas le prix à payer pour que nos rivières retrouvent leur charme si particulier, les rives ombragées pour une sieste bercée par la mélodie des eaux reposantes, ou par le rire des enfants pataugeant dans «le courant d’une onde pure» comme le dit si gracieusement Jean de la Fontaine. Mieux encore : des plagettes de sable, des cascades, des périmètres de baignade et des plongeoirs garantis 100% roche naturelle, et pourquoi pas des truites ! Le rêve quoi... La Sarre est un trésor, un merveilleux don de la nature ! Sachons l’apprivoiser en la respectant…
Comme évoqué dans l'article "la rue des frères Herbeth", s'il est un endroit où l'on craint les inondations, c'est bien chez nous sur les berges de la Sarre et de l'Albe. Ce week-end, la Sarre était classée en vigilance «jaune» (risque de crue ou de montée rapide n'entraînant pas de dommages significatifs). Samedi vers 18 heures la rue des Frères Herbeth était sur le qui-vive. Le niveau des eaux ne paraissait pas des plus inquiétants mais il avait atteint la hauteur de 3,20 m alors que la normale est de 1,30. La Sarre est passée en quelques jours d'une paisible rivière à ce flot énorme de couleur chocolat, s'élargissant sur une cinquantaine de mètres, inondant les prairies et nos jardins qu'elle longe tranquillement d'habitude. Avec Biscuit nous avons tenté de nous aventurer sur le petit sentier qui borde la Sarre et que nous empruntons régulièrement, mais en vain ! la rivière sortie de son lit l'avait entièrement recouvert ; nous avions perdu nos repères et la force du courant contre mes jambes et ses petites pattes nous a contraint a rebroussé chemin.
Situation actuelle : Les cours d'eau (Sarre, Albe) qui ont fortement réagi dans la nuit de vendredi à samedi ont entamé une légère décrue mais les niveaux restent soutenus. Evolution prévue : De nouvelles précipitations sur l'ensemble du domaine du Service de Prévision des Crues (SPC) sont attendues pour les jours suivants. La décrue sur la Sarre va être ralentie et les niveaux d'eau risquent à nouveau d'augmenter. Quelques débordements localisés peuvent encore être observés dans les secteurs des plaines de la Sarre. Soyez vigilant.
Pour faciliter encore plus l’approche du halage, le conseil général a conduit avec ses partenaires un long travail d’aménagement, de signalétique et d’information. Le chemin de halage est un véritable lieu ludique et pédagogique qui se parcourt comme un grand livre ouvert. De nombreux panneaux sont disséminés, tout au long du parcours, pour vous permettre de découvrir les secrets de la vallée de la Sarre entre terre et eau.