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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 09:55

Depuis quelques jours, en partant de chez moi, et que je traverse la ville en descendant la rue Clémenceau, je n'ai d'yeux que pour eux, ces magnifiques cerisiers en fleurs.

Ces cerisiers décoratifs ont été introduits en Europe vers 1860. Cet arbre d’ornement sacré dans la religion shintô, symbole de beauté éphémère et de précarité, est aussi l’emblème des samouraïs. La vie était considérée comme belle et courte, un peu comme une fleur de prunus serrulata. Je m’arrête, j’observe et j’apprécie la beauté des ses petites fleurs au blanc éclatant ourlé de rose.

Je regarde autour de moi. Tout est calme, le soleil brille, le ciel est d’un bleu pur, un bleu azur comme on les aime. Et pendant une seconde, j’oublie.

La vie est belle. L’air est pur.


Je fais face a l'est. Là-bas, à environ 10000 km, une poignée d’hommes courageux lutte pour contenir les conséquences de la bêtise humaine. Une population secouée, ruinée, détruite, tente de retrouver une certaine dignité et essaie de redonner un sens à la vie. Et moi, je suis là, tranquille en ce matin d'avril, à regarder ces cerisiers en fleurs qu’on appelle sakura, et je me rappelle soudain pourquoi ils sont si respectés par le peuple nippon qui organise un festival annuel, juste pour eux.

Ils représentent le retour de la vie. La beauté et l’impermanence des choses. En japonais on dit “Mono no aware”, ce qui veut dire, la sensibilité pour l’éphémère.

Alors oui, ce matin est beau. Beau comme une fleur de cerisier.

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 22:23

Les cigognes sont de retour. A nouveau fleurit sur les lèvres le gai refrain qui annonce le printemps, le soleil et les premières fleurs. Quel beau jour quand les cigognes familières tournoient dans les cieux. Les grands oiseaux nous quitteront pour d'autres rendez-vous mais chaque printemps ils reviennent dans le ciel de chez nous, ce ciel symbole de liberté et sous lequel on est heureux de vivre.

Les premiers jours du printemps s'affichaient au calendrier que le couple Constance s'affaire déjà aux travaux de construction de son logis. Tout est à refaire ! En septembre, les majestueux hôtes noirs et blancs avaient à peine pris leur vol au long cours que leur résidence si laborieusement érigée fut détruite, la cheminée de la gendarmerie nettoyée. Nos braves cigognes ont désormais l'habitude de ce petit manège de la maréchaussée ; elles ne leur en portent pas rancune et, imperturbables, travaillent sans relâche pour reconstruire et préparer un beau nid douillet à la future progéniture. Dès l'aube de ce premier dimanche de printemps,  je me suis empressé de leur faire une petite visite de courtoisie et faire leur portrait, en guise de bienvenue.


 

Un des premiers couples qui avait élu domicile il y a quelques années à Sarralbe, au parc du Château Massing, manquait encore à l'appel. Les passionnés guettaient avec un peu d'inquiétude leur nid désespérément vide.

Enfin !  Ce vendredi 25 mars et comme chaque jour, je scrute le ciel aux alentours du Château Massing.

ELLES SONT LA, nos cigognes, nos oiseaux porte-bonheur. Je n'hésite pas, je fais demi-tour aussitôt pour les saluer chaleureusement. Je suis bien aise de constater qu'aujourd'hui tout le monde est bien arrivé à la maison.

Ces grands oiseaux migrateurs ont toute ma sympathie… Chaque année, j’attends ce rendez-vous qui est pour moi un événement magique, un appel au rêve et à l'évasion. Je veux surprendre leur ronde, admirer leur vol nonchalant et gracieux au dessus des toits, et à leur image, laisser mon esprit prendre son envol, partir, re-partir et re-venir encore et encore, m'élever dans les airs et redescendre paisiblement en une parfaite communion avec la nature et l'air, me poser inexorablement en ce même lieu, comme l'on succombe à une force irrésistible… 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 22:06

Une très belle journée de migration.

Nul n'est insensible au spectacle du passage des Grues Cendrées.

Depuis quelques années, les grandes prairies humides des bords de la Sarre sont une sorte de passage obligé pour beaucoup d’espèces migratrices. Les oiseaux y trouvent repos et ravitaillement. Le premier week-end du mois de mars, environ 200 Grues Cendrées ont décidé de poser pied à terre dans notre petite vallée. A l'aube du dimanche 6 mars leurs cris couvrent les bruits de la nature qui s’éveille. Elles attendent... Et puis le soleil qui grimpe dans le ciel rend le paysage tellement beaux que j’en oublie mes pieds qui commencent à s’engourdir. Au fur et à mesure, l’agitation devient plus forte. Par petits groupes, les grues commencent à décoller et à tourner au-dessus de leurs congénères. Un peu comme si elles s’encourageaient. Et puis, c’est l’envol, pour de bon. 
Leurs cris claironnants produisent un concert étrange et joyeux dans la nature encore silencieuse. Une à une, elles ouvrent leurs ailes et prennent leur élan. Leurs silhouettes dansent dans le ciel. Elles tournent, se regroupent, et prennent la direction de l'est.

Pour tous les amoureux de ces oiseaux et les passionnés de nature, l’endroit est magique et le spectacle était merveilleux.

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 11:55

Les cigognes sont de retour sur les clochers des alentours égayant de leurs ailes blanches les toits qui penchent des vieux faubourgs.
 Les cigognes sont de retour avec le soleil des beaux jours.

Le perce-neige, symbole de pureté, au nom d' anges ; il peut être du féminin ou du masculin. Plante des prés, des bois et des jardins, dont les fleurs s’épanouissent à la fin de l’hiver, quand le sol est encore recouvert de neige.

Plus blanc que blanc, la Nature sait faire sans détergents, l'immaculée blancheur des Grandes Aigrettes et son plumage nuptial constitue la preuve de son pouvoir. Il y a une dizaine d'années seulement, ces grands échassiers ne pouvaient être que très rarement observés dans notre région. Puis au fil des années, ils sont apparus régulièrement et en plus grand nombre sur nos étangs et nos rivières, devenus des étapes de leur migration. Ainsi, à présent, plusieurs dizaines de ces oiseaux peuvent être vus sur la vallée de la Sarre à partir de fin septembre, et jusqu'au printemps.

Dans les marais un groupe de cygnes blancs se prélassent tranquillement se réchauffant le plumage aux premiers rayons du soleil.

Au murmure de l'eau, les cigognes, les canards, les cygnes majestueux et autres oiseaux de notre petite vallée nous invitent à la rêverie.

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 21:48

Quand fleurissent les perce-neige, les cigognes ne sont pas loin...
Vous n'imaginez pas le bonheur de se promener au fond de son jardin, et de découvrir, sur l'autre rive de la Sarre ce spectacle, "ces merveilles de la nature".
La cigogne ne fait peut-être pas le printemps, mais le retour de ce bel oiseau noir et blanc fait la joie des épris de nature. Chaque année, alors qu'on grelotte encore sous nos bonnets et écharpes, le retour des cigognes donne le ton au prélude du printemps. Chez nous à Sarralbe, en cette deuxième quinzaine du mois de février, une dizaine de cigognes ont déjà retrouvé leur quartier d'été sur les rives de la Sarre.
Bienvenue dans notre si accueillante vallée !
Les journées rallongent, le soleil réchauffe doucement l'air, les oiseaux gazouillent, le parfum des premières fleurs titille nos narines ; voici venu le temps tant attendu des premiers pique-niques, allongé sur l’herbe, le regard rivé au ciel, en jouant à reconnaître ou inventer la forme d'un nuage, à lire un signe de l'au-delà dans un petit nuage blanc, porteur d'espérance !
Ok ! Je vous l’accorde, le temps présent est plutôt aux giboulées. Mais bon ! Laissez moi rêver !
L'homme ne pourra jamais cesser de rêver. Le rêve est la nourriture de l'âme comme les aliments sont la nourriture du corps. Paulo Coelho
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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 21:30

C'est l'hiver et les oiseaux migrateurs sont partis vers le Sud, sauf un couple de cigognes qui a décidé de rester dans notre vallée. Les autres oiseaux qui hivernent dans nos régions ont découvert qu'en temps difficiles, la nature n'est pas leur seule source de nourriture et ils séjournent le plus souvent aux alentours de nos maisons, dans nos jardins.
Au petit-déjeuner, bien installés derrière notre porte-fenêtre, nous observons le manège des oiseaux qui viennent se restaurer à la mangeoire que mon père m'avait fabriqué. Observer ces oiseaux qui viennent se nourrir tour à tour est un vrai moment de bonheur ; c'est d'abord le rouge gorge un peu inquiet, suivi d'un couple de mésanges charbonnières qui attendait son tour dans le pommier espalier, puis le verdier plus hardi, agressif même, n'hésitant pas à chasser les autres oiseaux et même certains de leur congénères, en établissant une hiérarchie ; les plus faibles devront attendre leur tour. Voilà les pinsons, plus familiers, ils viennent en groupe. Ils cherchent les graines au sol, pas sur la mangeoire. Malheureusement le moineau domestique qui se fait de plus en plus rare dans nos jardins ne s'est pas montré.
L'autre jour, profitant des vacances, nous nous étions levés un peu plus tard la mangeoire était vide. A notre grande surprise un couple de chardonnerets attendait près de la porte vitrée de la cuisine qui donne sur la terrasse, réclamant eux aussi leur petit déjeuner.
Un spectacle inlassable...
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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 21:39

Voilà un petit insecte qui fait son apparition sous nos cieux, mais que je n'ai pas encore eu le privilège de croiser au détour de mes promenades ou dans mon jardin.
Camille et Justine de Rémering-lès-Puttelange ont plus de chance !
Elles ont découvert un nouveau pensionnaire parmi les hôtes de leur jardin, un insecte peu commun dans nos régions, la mante religieuse.
La belle n'est pas si farouche ! Elle s'est laissée approcher, photographier et même porter, très à l’aise et en confiance sur les douces mains de Camille et Justine, des demoiselles pas effrayées pour un sou ! Elancée, taille fine, toilette en camaïeu de vert, n'a-t-elle pas tout pour plaire ?
J'ai eu envie d'en savoir un peu plus sur ce mystérieux insecte prédateur.
La mante religieuse est une espèce méridionale en pleine expansion en Lorraine, avec d'autres espèces du sud comme l'Oecanthus pellucens, le grillon d'Italie. Elles étaient rarissimes dans notre région il y a un siècle, le réchauffement climatique les rend de plus en plus présentes aujourd’hui. Ce mantoptère allant jusqu’à 6 cm pour la femelle est un insecte fascinant. Une seule espèce est visible en Lorraine, d’août à septembre, sur nos pelouses calcaires, sur les friches industrielles, les talus de voies ferrées. Appelée «religieuse» ou encore «prie-dieu», elle doit ses appellations à la position de ses pattes avant, souvent jointes devant la tête, lorsqu’elle est en quête de proie. Et lorsqu’elle a faim, la mante n’usurpe pas sa réputation de férocité. Même si la femelle, contrairement aux croyances, ne dévore que rarement son conjoint, elle reste un prédateur redoutable. Ses yeux protubérants lui donnent une excellente vision. Elle peut faire pivoter sa tête à 180° ce qui lui permet de suivre sa proie sans bouger son corps. Ses pattes antérieures ou « pattes ravisseuses » peuvent se déplier en une fraction de seconde pour s’abattre sur la malheureuse victime. Malgré sa relative petite taille, sa voracité l’amène à s’attaquer parfois à des oisillons ou des lézards. Grande consommatrice d’insectes, elle les emprisonne entre ses pattes pourvues d’épines. La proie se fera alors dévorer de préférence au niveau des ganglions cervicaux, dans une lente agonie. Elle commence son festin sans attendre la mort de la proie. Les mantes ne chassent pas exclusivement quand elles ont faim.
Chez elles, la prédation est un réflexe. Prédatrice...mais avec distinction !
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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 23:54

Exposition de champignons le dimanche 10 octobre au Centre culturel et sportif de Sarralbe
Les spécialistes de la société mycologique de Moselle-Est avec le concours de la municipalité de Sarralbe proposeront une exposition de champignons au centre culturel et sportif. Les champignons exposés proviendront des forêts locales et les organisateurs espèrent, si les conditions météorologiques le permettent, de réunir plus de 200 espèces.
Les élèves des écoles élémentaires et maternelles de Sarralbe et Rech présenteront à cette occasion le fruit de leur travail de recherche sur ce thème ainsi que les comptes rendus des sorties auxquelles ils auront participé.
L’exposition sera ouverte de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Le public pourra assister de 16h à 17h à un diaporama réalisé et présenté par M Etienne Charles, mycologue.
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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 23:33

Comme nous, vous aimez multiplier le contact avec dame nature, vous aimez les promenades, en éprouver le besoin intense car passionné(e) et disposant d'un peu de temps à satisfaire un besoin irrépressible de nature. Vous aimez observer les bourgeons du printemps, apprécier plutôt les paysages d'été, les couleurs flamboyantes de l'automne ou bien les balades paysagères d'hiver, vous aimez la fraîcheur des ruisseaux l'été, les senteurs d'humus, les vallées boisées, les chants des oiseaux, le doux murmure d'une source, le calme et le silence d'une belle balade dans notre magnifique patrimoine naturel ?...
Alors je vous propose de partager le plaisir de la découverte en une extase commune.
La forêt Saint Hubert vous invite à suivre le sentier des mardelles au coeur d'une généreuse nature.
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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 22:33

Bravo, Constance
Mes plus vives félicitations pour ta force, ta persévérance, ta fidélité, ta volonté.
Puisses-tu vivre désormais en paix avec ta famille. Je souhaite ardemment que ta petite famille grandisse et prospère à l’abri sous ton aile protectrice et j'espère te voir, entourée de tes petits, évoluer au-dessus de nos têtes dans notre beau ciel de la vallée de la Sarre.
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