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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 21:41

FleursVille04 2014

 

Qu'il est bon de flâner dans les rues de notre cité et admirer le résultat du patient travail des agents municipaux du service Espaces Verts dans l'embellissement du domaine public.

Pour donner à la ville un paysage urbain accueillant, le service des espaces verts assure la conception, la réalisation et la maintenance des espaces verts (pelouses, plantations, massifs, jardinières...), des parcs et jardins publics.

Tout un éventail de tulipes et de jonquilles met en avant le savoir-faire de nos jardiniers. Les massifs fleuris, qui rivalisent de couleurs joyeuses, sont répartis sur les sites stratégiques de la commune : entrées de ville, ronds-points et autres lieux très fréquentés. Le fleurissement présente des scènes évolutives dans le temps, avec des floraisons échelonnées sur toute la saison.

Qu’elles soient vivaces, annuelles ou bisannuelles, dans des massifs ou dans des jardinières, les fleurs apportent une touche de gaîté à notre cadre de vie. Ce que l’on sait moins, c’est le travail que cela représente en coulisses.

Le fleurissement de la ville est l’une des priorités de notre municipalité. L’embellissement de notre cadre de vie est l'objectif principal de ces hommes que l’on voit quotidiennement accroupis, par tous les temps, occupés à désherber et à refleurir.

A Sarralbe, on aime les fleurs et les couleurs... et on aime partager, faire plaisir, donner de la joie. Les automobilistes et les passants l’ont bien remarqué.

 




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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 21:39

CigogneChevreuil03 2013

 

La vallée de la Sarre, un endroit idéal pour observer la faune.

Petite promenade au bord de l’eau où les espèces cohabitent dans un environnement naturel propice à une vie plutôt sereine. Sur les rivages de la Sarre et de nos multiples cours d'eau, et aussi sur les berges des proches étangs, les riches biotopes permettent à nos amis à plumes et à poils de trouver refuge et nourriture.

Il suffit de s'attarder quelques minutes sur les rives pour entendre, observer et en apprendre beaucoup sur ces animaux qui vivent entre terre, air et eau.

Des canards, des foulques, des cygnes tuberculés, mais aussi les passereaux des buissons, les rossignols, les fauvettes à tête noire, les grisettes, sans oublier les hérons ainsi que les grandes aigrettes et le martin pêcheur. Impossible, évidemment, d’être exhaustif.

Entre deux coassements de grenouilles, un pouillot véloce chante, un pic-vert prend son envol. Un peu plus haut dans le ciel, deux buses et un milan noir sont en quête d’un bon déjeuner…

Le printemps est bien là, c'est la saison des amours…

 

CygnePrintemps04 2013

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 23:07

Perce-neige02 2014

Les reines en ce mois de février sont les perce-neige.

Le charme des perce-neige pour égayer la mauvaise saison.

Nos anciens l'appellent "Schneeglèkle"

Cette année les perce-neige n’ont pas eu à fendre le manteau neigeux, elles ont même résisté au violent orage de grêle qui s'est abattu sur Sarralbe dans l'après-midi du dimanche 9 février.

Oh, les perce-neige ! Leurs fleurs éclosent quand les autres sont encore endormies ; une belle occasion pour tapisser de ces miraculeuses clochettes le triste gazon, l’espace non encore occupé par les muscaris ou autres plantes printanières à bulbe. Qui peut résister aux charmes de ces plantes qui, avec leurs blanches clochettes, réveillent le printemps ? Sans doute ne s’attarde-t-on guère au jardin quand le froid transperce ou qu’il bruine. Cependant, dès que le soleil s’aventure hors des nuages, c’est un grand plaisir d’en faire le tour et d’y découvrir des plantes dans toute la splendeur de leur floraison. Nous restons admiratifs devant ces touffes de petites fleurs qui apparaissent délicates et pleines de fraîcheur. Il n’est pas rare de les voir mériter leur nom en s’épanouissant alors que le sol n’est pas encore débarrassé de sa neige. A ces fleurs-là, la neige ne fait pas froid aux pétales…, des pétales extérieurs blancs unis, et blancs marqués d’une tâche verte à l’intérieur.

Selon la légende, elles sont apparues sur terre lorsqu’Adam et Eve ont été chassés du jardin d’Eden. Un ange descendu du ciel pour les consoler leur aurait promis le printemps et aurait soufflé sur les flocons de neige. En retombant sur le sol, ils se seraient métamorphosés en perce-neige.



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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 00:06

NidsGareEglise02 2014

Le retour des cigognes donne le "la" au prélude du printemps. En ce tout début de février, une dizaine de cigognes ont déjà retrouvé leur résidence d'été sur les rives de la Sarre, à Sarralbe.


Cette année la migration aura une allure particulière. Le grand chassé croisé inédit des oiseaux migrateurs est en marche. Les dernières descentes de janvier vont coïncider avec les premières remontées. Le début d'hiver doux a incité plusieurs centaines de grues cendrées à rester en Allemagne et en Belgique. Mais aux derniers jours de janvier le froid s'étant légèrement intensifié, les volatiles ont choisi de reprendre la route vers le sud, à l'heure où les premières cigognes quittent leurs quartiers d'hiver pour rejoindre nos contrées.


Pour notre ville, pour nos cigognes aussi, 2013 aura été une année de chantiers. Lors des travaux de réfection du toit de l'église, il avait été décidé de profiter de l'échafaudage pour redonner à l'édifice son aspect d’origine. Une plate-forme d'accueil a donc été mise en place sur la cheminée du transept pour accueillir le couple de cigognes qui logeaient là.


Du côté de la gare de Sarralbe, on a aussi pris grand soin de l'hébergement du bel échassier ; une association pour la protection des oiseaux, en partenariat avec la SNCF, a entrepris des travaux délicats sur une cheminée toujours en service : la dépose du nid de cigognes et l'installation d'une plate-forme d'accueil rehaussée. Bien entendu un nid flambant neuf a été posé, sous les regards de ses occupants, nos deux cigognes.


Quand l’humanité et la Nature avancent ensemble, main dans la main et en harmonie, la vie est plénitude. Quand la mélodie et le rythme se complètent, la musique est belle et agréable aux oreilles. Ainsi, quand les humains vivent en accord avec les lois de la Nature, la vie est une symphonie.


Soyez les bienvenues, belles créatures, dans notre accueillante vallée !


Merci beaucoup à petit Joey, Angélique et Philippe.


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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 21:50

SarreHiver01 2014

Alors qu'on annonçait un hiver sans précédent, le plus froid depuis 100 ans ?! Dimanche 12 janvier sous un magnifique soleil et aux températures hors normes, les ménagères étendaient le linge dans les jardins, les motos pétaradaient sur les départementales, les cygnes, les cigognes et les grandes aigrettes se dégourdissaient le plumage aux doux rayons du soleil. Le forsythia commence à fleurir, les pâquerettes montrent également le bout de leur nez. Bref, ce n’est pas un hiver digne de ce nom et avec des gelées matinales…

Il faut juste espérer que les bourgeons et les fleurs ne seront pas givrés au printemps.



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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 19:56

Spectacle toujours aussi ravissant que ces moments offerts aux contemplatifs de la nature : le passage dans les cieux des grues cendrées ! Les échassiers migrateurs entament leur migration, des toundras scandinaves au marais du Guadalquivir espagnol ou vers l'Afrique du Nord.

Mais la nuit du samedi 19 octobre au dimanche a été une nuit particulièrement animée concernant le passage de Grus grus, comme les a dénommé, en son temps, le naturaliste suédois Linné. Elles sont arrivées aux alentours de minuit, juste après l'orage. Avec Camille nous nous sommes installés à la fenêtre du toit et avons assisté à ce magnifique spectacle. Dimanche matin 20 octobre, du haut de notre observatoire, une escadrille d'une centaine d'individus environ était encore visible et audible dans nos prairies humides de la vallée de la Sarre (voir vidéo).

Les grues cendrées composent le plus beau des spectacles de la nature. Elles dessinent dans le ciel de longues «guirlandes», guidées par un capitaine relayé en permanence. Durant ces migrations, le cou tendu avec des battements d’ailes lourds et amples, les grues se disposent en vols compacts ayant la forme d’un V ou d’un Y renversé et dont la pointe est occupée le plus souvent par un mâle adulte. Cette flotte aérienne ne conserve pas longtemps cette disposition en V ; de temps en temps, les grues rompent la formation et se mettent à tournoyer en planant pendant quelques minutes, prenant de l’altitude grâce aux courants ascendants. Puis elles repartent dans la direction primitive en réorganisant leur dispositif de vol.

Le 18 octobre, plus de 200.000 grues était comptabilisées en Allemagne (record national), dont plus de 66.000 dans la région de Rügen.

Hesse (Allemagne) a connu le 20 octobre un incroyable mouvement de migration ! Plus de 81 650 grues sont signalées.

le 22 octobre on assiste une nouvelle fois à des départs massifs de 33 600 grues.

Le beau manège des grues cendrées qui ont entamé leur long périple n’est pas terminé.

Levez les yeux au ciel et tendez l’oreille…

Ces prochains jours le ciel va s'animer !

Elles arrivent en masse !

Découvrez ci-dessous une petite vidéo du spectacle

 

 

Reportage du 13H TF1 - Vendredi 25 octobre

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 23:34

Un moment de pure nature face à cette merveilleuse boule bleue et orange qu'est le Martin pêcheur. Fabuleux, intelligent et pas si farouche que ça ! Il donne l'impression de vous narguer, et fait preuve de curiosité. Que c'est drôle de le voir hoqueter sur son perchoir, partir comme une flèche pour plonger et pêcher un poisson. Il revient souvent bredouille, mais quand il revient et qu'enfin, il à fait "mouche", il frétille de bonheur ; fier d'avoir pu enfin attraper sa proie ! Encore un être fascinant de cette merveilleuse NATURE !

Découvrez ci-dessous un superbe reportage sur la Martin pêcheur diffusé sur ARTE 

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 00:36

PrinceDesNuits10 2013

Rencontre nocturne surprenante avec une petite merveille de la nature...

A défaut de vous faire découvrir la mante religieuse qui s'est posée sur moi l'autre jour pendant la tonte de mon jardin, aperçue à trois reprises sans même avoir eu l'occasion de la photographier, difficile de tondre, l'appareil photo autour du cou… Son vol, semblable à celui d'une libellule mais en plus gracieux, est visuellement bien mémorisé, si elle devait à nouveau croiser mon chemin, je la reconnaîtrai sans aucun doute…  

Mais voilà aujourd'hui j'ai découvert un nouvel hôte du jardin. Habitués à laisser la porte fenêtre qui donne sur la terrasse entrouverte, nous avons eu la visite l'autre soir d'un hôte très particulier, un magnifique papillon de nuit. Un monstre bruyant de 8 cm de long que nous avons vu se heurter sur la vitre de la porte, un IVNI (Insecte Volant Non Identifié) ;-) 

Papillon surprenant, le masque qu'il porte et son profil "guerre des étoiles" pourrait être inventé par un dessinateur de BD de science fiction. Bien que la photo semble nette le dessin de ses ailes est comme brouillé. Décidément quelque chose nous échappe dans ce monde là.

Ce papillon, c'est le Prince des Nuits, le Sphinx du Liseron ou encore le Sphinx à cornes de bœuf, une véritable force de la Nature qui entreprend annuellement entre mai et juillet un long périple vers le nord, depuis les régions tropicales de l'Afrique !

C'est un papillon migrateur, il réside en Afrique, Asie, au printemps il se dirige vers le Nord à travers les Alpes, l'Europe Centrale, l'Europe du Nord où il se reproduit. Ce sont rarement les mêmes individus qui font l'aller et le retour, en général, une génération migre et l'autre revient sur le lieu d'origine.

Chez nous, il se montre en mai-juin et plus fréquemment en août et en septembre. En automne, il retourne dans le sud, en Afrique, où il hiverne.

Beau papillon migrateur au corps fuselé (peut voler à 50 km/h), longues ailes grises et dos tacheté de rose et de noir, le Sphinx du liseron (de la même famille que le Sphinx Colibri) est un grand butineur qui ne se pose que très rarement.  Il est beaucoup plus gros mais son vol est exactement le même. Comme les colibris, il se déplace avec une grande précision, vers le haut, vers le bas, en avant, en arrière...  Doté d'une très longue trompe pouvant mesurer jusqu'à 10 cm qui lui permet de prélever le nectar des fleurs, même dans les corolles très profondes, en faisant un vol stationnaire au-dessus de la fleur, sans jamais se poser, cet insecte butineur participe à la pollinisation de la flore.

Le sphinx du liseron (Agrius convolvuli) ne se rencontre que pendant les premières heures de la nuit… ce qui complique singulièrement les prises de vue. Mais quel spectacle ! 

Enchanté de cette découverte, j'ai poussé ma curiosité à observer longuement cet hôte impressionnant et inattendu jusqu'à son envol, un moment riche et intense de vie et d'émotions.

Le connaissiez-vous, l'avez-vous déjà rencontré ? 

Le sphinx du liseron est à protéger.  

 

 


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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 22:56

Ouette-egypte-09 2013

Du côté de la rue des Frères Herbeth, les berges de la Sarre sont très bien aménagées pour les promenades, en solitaire ou en famille et elles recèlent de nombreux trésors. Cygnes, poules d’eau, foulques, canards sauvages, martin pêcheurs, cormorans sont autant d’espèces qui y cohabitent ou encore comme ce héron cendré à la pêche derrière l'église Saint-Martin.

A droite sur la photo, une famille d'ouettes d’Egypte squatte un nichoir à canard flottant

L’oie ou l’Ouette d’Egypte peut atteindre jusqu’à 73 cm en longueur avec une envergure de 1, 35 à 1, 50 m et forme un couple pour une durée de vie d’environ 25 ans. Elle est originaire d’Afrique et principalement de la vallée du Nil. Introduite en Europe, elle s’adapte parfaitement à notre climat.

Les oies rencontrées dans la nature sont souvent échappées de captivité et s’acclimatent parfaitement au milieu en gardant farouchement son territoire. Tête, cou, poitrine et abdomen sont de couleur gris chamois. Un collier noir sépare le cou du reste du corps alors que bec et pattes sont de couleur rose foncé et l’œil est entouré d’une ligne brune. Le mâle et la femelle participent à l’éducation de leur progéniture qui peut atteindre jusqu’à 10 oisillons. Le couple qui semble être le même que l’année dernière a parfaitement surmonté la dernière rigueur hivernale, la preuve, il promène cinq petits sujets en bonne santé.

Suite à une augmentation exceptionnelle de la population d’ouettes d’Egypte, des arrêtés de régulation de l’espèce ont été adoptés en 2010 dans le Haut-Rhin et en 2011 dans le Bas-Rhin. Ces arrêtés visent à limiter les dérangements de cet oiseau sur la faune locale, peu armée pour se défendre contre l’intruse, souvent agressive en période de reproduction, que ce soit lors du choix des nids ou lors de la défense de son territoire (dans ce cas, il y a une possible interaction négative avec les divers oiseaux d’eau locaux). Nous avons eu l'occasion au printemps dernier de voir ce couple d'ouettes squatter notre nid de cigognes, et s'attaquer à ses locataires.

Mais la belle Constance et son compagnon en ont vu d'autres, et ce n'est pas ce couple d'ouettes qui les perturbera !  


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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 22:36

Cygnes06 2013

Un attendrissant spectacle, de jeunes cygnes sur les berges de la rivière. La chose n’est pas rare. Familiers de nos cours d'eau, ces majestueux volatiles, qui ont élu domicile sur les berges de la Sarre, ont coutume de nicher chaque année à la même place. Pas farouches, les oiseaux ont construit leur nid à même la pelouse sans trop se préoccuper du dérangement causé par les promeneurs. Il arrive même à la femelle de déserter la « nursery » quelques instants pour aller se nourrir et se dérouiller les palmes. Pendant ce temps là, le mâle veille à la marmaille, des quadruplés qu’il ne quitte pas du regard. Le comportement pacifique du temps de la couvée fait aujourd’hui place à l’inquiétude qui peut se traduire par un accueil hostile voire menaçant à toute approche des petits. Evitons donc tout geste brusque.


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