La commune de Sarralbe invite les amateurs à découvrir la flore du bord de nos chemins.
Samedi 13 juin : randonnée botanique
Les bords de chemins constituent le premier plan du paysage vu par les promeneurs. Mais bien souvent, ces derniers ne s’attardent guère pour observer la flore qui s’y développe. Celle-ci jugée trop commune n’attire pas spontanément la curiosité. De surcroît, ces plantes ont mauvaise réputation, considérées comme herbes folles par les uns, car elles n’ont pas eu besoin de l’homme pour s’implanter, comme mauvaises herbes par d’autres qui craignent de les voir envahir leur jardin. Cette flore est souvent destinée au piétinement et au fauchage. Pourtant, pour qui veut et sait la regarder, cette nature ordinaire des bords de chemins peut être extraordinaire. Pour la découvrir, on peut consulter des ouvrages spécialisés, mais on peut aussi partir en balade avec un naturaliste diplômé qui au gré des rencontres présentera ces plantes de nos campagnes en mettant en valeur leurs usages condimentaires et médicinaux. Horaire : 9hà 12h Lieu : chemins ruraux Eich Sarralbe
Départ : parking du cimetière annexe Eich Sarralbe
Public : adultes et enfants à partir de 8 ans accompagnés
Animateur : M Greff Michel, animateur nature diplômé
Tenue adaptée, jumelles
Au cours de la randonnée, l’animateur présentera diverses plantes de nos campagnes en mettant en valeur les usages condimentaires et médicinaux.
Balade dominicale dans la prairie des orchidées.
La fleur du mois de mai, c'est bien le muguet, mais en ce début du mois de mai une autre petite fleur vient égayer nos belles prairies sauvages.
Pour vous ces magnifiques fleurs, petit trésor qui subsiste encore dans notre petite prairie d'orchidées sauvages, un endroit heureusement peu connu encore.
Prenons le temps de les admirer et les photographier sans modération en sachant qu’il est interdit de cueillir ou de déterrer ces plantes. Déterrer une orchidée et l’installer dans son jardin signifie presque toujours la condamner à mourir. Vous voulez faire quelque chose pour que ces beautés ne disparaissent pas ? C’est simple : parlez-en ! Photographiez-les, montrez les photos. Sensibilisez les personnes qui vous entourent pour la protection de ces espèces. Trop souvent on ne connaît pas assez son patrimoine et il est nécessaire de se rendre compte que ces trésors sont menacés de disparition.
Variétés d'orchidées de notre prairie : Dactylorhiza incarnata, Dactylorhiza maculata, Listéra ovata, Platanthera bifolia et Gymnadenia conopsea.
La Fête de la Nature est un événement national qui a lieu pour la 9ème année. L'objectif est de permettre à chacun d'entre nous de renouer des liens avec la nature par des plaisirs simples comme se promener dans la forêt, au bord d’une rivière d’un étang, observer les oiseaux.
La thématique centrale de l’édition 2015 de la Fête de la Nature est « Au bord de l’eau »
Ce choix s’explique par le fait que les zones humides sont menacées. Leur surface s’est réduite de près de 50% et de 90% pour les mares en l’espace d’un siècle. Mais fort heureusement, le regard sur ces milieux spécifiques a changé. On a pris conscience que les zones humides constituent de véritables réserves biologiques et offrent le gîte et le couvert à de nombreuses espèces. La fête de la nature permettra ainsi de sensibiliser le public et de montrer l’intérêt de ces espaces.
Cette année encore et pour la 7ème année consécutive, la municipalité de Sarralbe s’associe à cet événement et propose à ceux qui le souhaitent de fêter la nature à travers plusieurs manifestations et sorties « nature ».
Télécharger le programme complet ICI
Comme chaque année, la municipalité appelle les volontaires à participer au nettoyage de printemps.
Cette opération se déroulera le samedi 14 mars 2015. Rendez-vous aux volontaires à partir de 9h devant l’hôtel de ville. Les participants se verront remettre sacs et gants et pour des raisons de sécurité et de visibilité pour ceux qui interviendront le long des routes, des chasubles fluorescentes. Une tenue adaptée est cependant conseillée.
D’ores et déjà, la municipalité remercie celles et ceux qui participeront à cette action civique.
La belle Constance de retour au refuge
Mon brave petit Biscuit, comme moi, tu attendais impatiemment son retour, ensemble à sa rencontre nous allions. Aujourd'hui elle est là devant moi, et toi tu n'es plus là…
L’hiver est-il déjà fini ? Les optimistes seraient en droit de le supposer étant donné que, depuis quelques jours déjà, on entend à nouveau des craquètements caractéristiques des cigognes à Sarralbe. Sont-elles de retour de migration ou peut-être n’étaient-elles pas si loin depuis septembre dernier ? Toujours est-il que les oiseaux s’installent sur les nids de l’an dernier, se perchent sur les toits de la ville ou au sommet de la cathédrale de la Sarre, prospectent les alentours et semblent déjà se préparer à rester sur place. Année après année, ces oiseaux reviennent sur notre cité et semblent s’y complaire.
Pas besoin de se rendre dans la vallée de Munster, en Alsace, pour observer de majestueuses cigognes blanches ! Il suffit de venir chez nous à Sarralbe pour les admirer.
Notre petite ville de Sarralbe n’est-elle qu’une étape sur le chemin du retour vers l’Alsace, leur lieu de prédilection, après leur hibernation dans les pays chauds ? Ou bien ont-elles fui l’Alsace, noyée dans la brume, pour profiter du soleil ambiant de notre belle cité ?
Evidemment non ! Depuis une dizaine d'années, elles sont de plus en plus nombreuses à s'installer dans notre petite vallée de la Sarre.
Nos vastes prairies humides sont un véritable sanctuaire pour nos cigognes. Elles sont un site d’hivernage pour certaines et une étape migratoire pour d’autres.
En tout cas, si l’on en croit la tradition populaire, la présence de cigognes annonce que la nature va renaître et que les beaux jours arrivent. La légende veut aussi que les futures mamans pour passer commande doivent mettre des morceaux de sucre sur le rebord de leur fenêtre.
En m'approchant du nid pour prendre quelques photos pour mémoriser son retour, la belle Constance s'est mise à craqueter à tue-tête. Aurait-elle un message à me transmettre ? va-t-on assister à un évènement particulier ou à une explosion de la natalité à Sarralbe cette année ???
Content de te revoir ma belle…
Le froid est là et dans le décor de nos rivières figées, la vie sauvage semble endormie.
Mais les apparences sont souvent trompeuses car, en dépit du givre, de la froideur ambiante et du manteau neigeux, toute la faune, et particulièrement les oiseaux, est particulièrement vulnérable et peine à trouver là se nourrir. En période hivernale, de gel et de neige, les besoins énergétiques des oiseaux sont les plus importants alors que la nourriture est de plus en plus rare. Les oiseaux affamés ne trouvent pas grand chose à manger dans la nature. Ici et là, un merle transi dans la neige, une mésange bleue engourdie sur une branche givrée ! Pour maintenir leur température corporelle à un niveau normal, nos petites bêtes à plumes ont besoin d’un apport supplémentaire de nourriture. Les nourrir à ce moment permet de s’en faire des amis, des hôtes réguliers qui se laissent admirer.
Observer les oiseaux est passionnant ! En peu de temps, vous saurez reconnaître les espèces et leur chant. Vous verrez arriver de nombreuses mésanges toutes aussi gracieuses les unes que les autres : la bleue, la nonnette ou la charbonnière qui emportent une ou deux graines sur un arbre pour les décortiquer. Si les chardonnerets, bouvreuils, tourterelles, gros becs, sittelles mangent sur place, le rouge-gorge, quant à lui, mange les restes des autres, les miettes de l’amande de tournesol. Le verdier, un granivore, est souvent présent. Avec son bec massif, il écrase l’enveloppe des graines afin de récupérer l’amande intérieure. Quant au pinson, plus paresseux, il préfère manger à terre les graines que les autres oiseaux font tomber.
A la mangeoire de Marjolaine et Kevin
Même si les graines de tournesol font l’unanimité, c’est de graisse dont ont besoin les oiseaux, en hiver. Si vous décidez de préparer vous-même des boules de graisse, voici une bonne recette.
Achetez du saindoux et faites-le fondre dans une casserole. Versez-le avec précaution (ça brûle) dans un pot de yaourt en carton, tout en mélangeant avec quelques graines de tournesol. Laissez refroidir. La graisse va se solidifier. Démoulez et placez le pain obtenu dans un de ces filets qui emballent parfois les saucissons ou les oignons.
Suspendez-le sous le toit de la mangeoire qui devra être placée à un minimum de deux mètres du sol pour éviter qu’elle se transforme en mangeoire à chat ! De même, ménagez de petits abreuvoirs (terrines, vieilles cuvettes) dans des endroits abrités ; les oiseaux souffrent aussi de la soif, surtout les jours de gel. Une grosse pierre qui dépassera du niveau de l’eau, souvent renouvelée, leur permettra de se poser et de boire aisément.
Cela dit, les oiseaux ont un horaire relativement précis : aussi est-il important d’essayer de les nourrir toujours aux mêmes heures, ils vous attendent… Le repas le plus important est celui du matin, après la longue nuit, souvent rude pour la gent ailée. Vers le milieu de l’après-midi, un second service leur permettra de prendre des forces pour résister au froid nocturne.
Encore un petit détail : pensez à nettoyer vos mangeoires de temps en temps pour éviter les maladies qui pourraient être transmises par les fientes ou par les parasites.
Inutile de mettre les oiseaux en cage pour en apprécier la compagnie…
Une armada de pigeons figée par le froid.
Ils évoluent par bandes. En ces jours de grande froidure, les pigeons luttent aussi pour survivre. Réunis au sommet de l'église St Martin, d'où ils surplombent la ville, ils guettent et attendent que quelqu'un daigne leur jeter quelques miettes de pain.
Mais à la belle saison, c’est une autre chanson : les mêmes sont maudits car très (trop) friands des semences de légumes des jardiniers !
Invité non apprécié dans le biotope local : le ragondin, échappé des élevages depuis un bon siècle, s’est installé dans toutes les berges de nos rivières.
Bon herbivore, le ragondin est néanmoins un vrai réservoir à leptospirose. Pour le stopper, à part réintroduire l’alligator, il n’y a que le piégeage. Le froid est un facteur limitant et les hivers rigoureux sont fatals aux ragondins. L'organisme du ragondin n'est pas adapté au gel, contrairement au castor.
Lors d'hivers rigoureux, de nombreux ragondins ont la queue qui gèle, ce qui dégénère en gangrène mortelle.
L'animal, visible dans tous les cours d'eau de notre vallée, est reconnaissable à ses quatre grandes incisives orange, comme les castors, mais tirant plus sur le rouge.
Rien à faire au jardin ?
Profitez-en pour installer des nichoirs pour nos amis ailés !
Construire un nichoir : les règles à respecter • Ne pas poncer l’intérieur pour permettre aux oiseaux de s’agripper.• Mettre un peu de sciure au fond des nichoirs.• Accrocher les nichoirs aux arbres, à deux ou trois mètres minimum du sol, à l’aide d’un fil de fer, en intercalant des morceaux de bois entre l’arbre et le fil.• Les nichoirs doivent être légèrement inclinés vers le bas et, si possible, orientés vers l’est.• Poser les nichoirs le plus tôt possible au cours de l’hiver, afin que les couples aient le temps de les repérer avant le printemps.• Vider les nichoirs une fois par an au début de l’automne.• Diamètre du trou d’envol : 32 mm pour la mésange charbonnière, 27 mm pour les petites mésanges (bleue, nonnette). Si l'entrée est trop grande, ce sont les moineaux qui s’installeront.• Les modèles à balcons sont les plus sûrs car les chats n’arrivent pas à atteindre le fond du nichoir.
Je vous conseille de varier les types d’ouverture : panoramique pour les rouges-queues noirs et les rouges-gorges ; hublot pour les mésanges, le tout dos à l’ouest, «le côté d’où vient la pluie». Pour la vue, c’est pleine nature. La démarche peut sembler contraignante mais la récompense est assurée.
Les hôtes seront fidèles et nous offriront du grand spectacle. Que du beau monde : mésanges, bouvreuils, chardonnerets, rouges-gorges et même pics verts !
Petite promenade hivernale, avec pour mot d'ordre, éviter l'ombre et rechercher ce soleil lumineux et sentir ces timides rayons nous réchauffer le corps. L'objectif du jour, premier décompte rapide de la population des cigognes sur la ville.
Le retour des cigognes donne le "la" au prélude du printemps. En cette mi-janvier, quelques cigognes ont déjà retrouvé leur résidence d'été, leur lieu de nidification sur les rives de la Sarre, alors que d'autres ne les ont jamais quittés.
Cette année la migration aura une allure particulière. Le grand chassé croisé inédit des oiseaux migrateurs est en marche. Les dernières descentes de grues cendrées que j'ai pu observer, datent du dimanche 4 janvier et coïncident avec les premières remontées d'autres migrateurs. Le début d'hiver doux a incité plusieurs centaines de grues cendrées à rester en Allemagne et en Belgique. Mais aux derniers jours de décembre le froid s'étant légèrement intensifié, les volatiles ont choisi de reprendre la route vers le sud, à l'heure où les premières cigognes quittaient leurs quartiers d'hiver pour rejoindre nos contrées.
A la mi-décembre on pouvait déjà apercevoir deux cigognes sur le toit du laboratoire. Partis ? Pas partis ? Telle est la question !
Aujourd'hui dimanche 18 janvier, en traversant notre petite ville, nous en avons comptabilisé six : une dans le nid du jardin du Château Massing, deux sur le laboratoire, une dans le nid au sommet de l'église St-Martin, une autre sur les toits de la ville du côté du moulin et une autre encore dans les grands peupliers près de la gare. Après tout, les hivers ne sont plus aussi rudes qu’avant et nos marais et rivières regorgent de nourriture. Alors, à quoi bon se lancer dans un long voyage, bien souvent dangereux et incertain ? A peu de choses près, c’est sans doute ce que doivent se dire ces quelques cigognes que l'on peut apercevoir sur les toits de Sarralbe.
Comment explique-t-on ces migrations ? Pourquoi les cigognes migrent-elles ? ou ne migrent-elles plus ? Comment savent-elles quand il est temps d’entreprendre leur long voyage ? Qu’est-ce qui les guide dans leur trajet et dans la bonne direction ?
Comment savent-elles leur destination et comment se préparent-elles pour le voyage ? Certaines questions ont conduit à des réponses claires ; d’autres font toujours l’objet de recherches.
Ce grand mystère de l’orientation des oiseaux dans l’espace est longtemps resté sans réponse. Aujourd’hui, il semble que les parents fournissent à travers le code génétique un véritable programme de vol (temps de déplacement et direction) à leurs petits. Le coucou constitue un excellent exemple puisque, abandonné à la naissance par ses parents dans le nid d’autres espèces, il réussit malgré tout à trouver les zones d’hivernage propres à ses congénères. Afin de s’orienter sur les trajets migratoires, les oiseaux utilisent un système complexe de repérage par rapport aux étoiles, au soleil et au magnétisme terrestre. Les jeunes oiseaux apprennent dès le nid les repères célestes et la position des étoiles qui leur serviront pour la migration. Lorsque l’oiseau a déjà réalisé le trajet migratoire l’année précédente, il se sert de sa mémoire du relief ou des grands ensembles géographiques pour retrouver son lac, sa prairie, sa forêt ou son buisson.
Pour un scientifique favorable à la conception chrétienne du monde, la migration des oiseaux est un exemple de plus révélant, qu’il y a un projet divin derrière toutes ces merveilles de la nature.
Nous, les humains, avons aussi reçu de nos parents "un programme de vol" mais nous ne savons pas l'exploiter. Et le monde moderne complique en plus les choses.
2015 sera sans doute une nouvelle belle année à cigognes.
Soyez les bienvenues, belles créatures, dans notre accueillante vallée !