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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 00:37

Lavoirs109 2013

La ville de Sarralbe possède un patrimoine particulièrement riche qu’il convient de préserver. La sauvegarde de trois lavoirs communaux est un exemple de réussite en la matière.

Les lavoirs sont les témoins d’une activité passée mais encore bien présente dans la mémoire des plus anciens, du bel ouvrage comme ils disent et qui fait la fierté de notre commune. Chacun est attaché à la sauvegarde du patrimoine local. Une réhabilitation appréciée et approuvée par les habitants.

Le quatrième lavoir situé rue du Moulin où les lavandières venaient laver le linge est visiblement très marqué par le temps, et les pluies torrentielles connues ces dernières années l'ont fortement endommagé. Aujourd'hui, l'édifice a perdu sa fonction première pour devenir un abri dangereux pour les pêcheurs et oiseaux d'eau mais aussi gros souci quant à sa restauration et sa mise en sécurité.


Nos vieux lavoirs publics n’ont-ils pas droit eux aussi à des égards? Ils ne servent plus à rien, c’est entendu; on a tous des machines à laver, ça c’est bien vrai, mais a-t-on le droit moral de se débarrasser de tout ce qui est périmé, hors d’usage, encombrant, "has been" ?

"C'est comme ce vieil homme qui n’est plus bon à rien, d’accord, mais à 100 ans, (110 ans?) il deviendra décoratif dans le village ou à la maison de retraite. Et il a quand même un passé respectable au service de la société…"

 

Lavoirs209 2013

Une année passionnante a sauvegarder ces lieux chargé d'une simple et belle histoire.... celle des femmes d'antan qui malgré maladies ou grossesses, qu'il vente ou que l'eau soit glaciale, s’agenouillaient sur les méchantes planches, savonnaient et brossaient à gestes généreux, riaient et jacassaient en retroussant leurs manches, le battoir bien en main rythmant leurs cris joyeux. Tandis qu’elles rinçaient camisole ou corsage,
 qui dans l’onde claquait ainsi que voile au vent. Elles riaient plus fort en penchant leur visage qu’elles voyaient flotter dans le miroir mouvant devant l’eau qui moussait, devenait opaline, tordant le caraco de coton ou de lin, pouvaient-elles penser alors qu’une machine condamnerait un jour le lavoir du moulin. Mais ces lieux qui vivaient ne sont plus que silence.
 Il n’en subsiste plus qu’un lointain souvenir.

Renée-Jeanne Mignard


Par ailleurs, sur ce même programme, calvaires et croix de chemins ont été également remis en état, le beffroi de la cloche a été remplacé à la chapelle de la Montagne.

Nos lavoirs, nos crucifix et nos vieux monuments représentent les vestiges du passé. Ne laissons pas disparaître notre Histoire.

 

 

 


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