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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 17:21

FindEte09 2011

Après tout, les hivers ne sont plus aussi rudes qu’avant et nos marais et rivières regorgent de nourriture. Alors, à quoi bon se lancer dans un long voyage, bien souvent dangereux et incertain ? A peu de choses près, c’est sans doute ce que doivent se dire ces quelques cigognes que l'on peut apercevoir cet hiver sur les toits du moulin et du laboratoire. En effet, la population de ces oiseaux migrateurs, menacée de disparition il y a une trentaine d'années, se porte beaucoup mieux aujourd'hui et de nombreux couples se sédentarisent de plus en plus et décident de rester dans nos contrées en boudant l’Afrique à la fin de l’été.

Comment explique-t-on ces migrations ? Pourquoi les cigognes migrent-elles ? ou ne migrent-elles plus ? Comment savent-elles quand il est temps d’entreprendre leur long voyage ? Qu’est-ce qui les guide dans leur trajet et dans la bonne direction ? Comment savent-elles leur destination et comment se préparent-elles pour le voyage ?

Certaines questions ont conduit à des réponses claires ; d’autres font toujours l’objet de recherches.

Ce grand mystère de l’orientation des oiseaux dans l’espace est longtemps resté sans réponse. Aujourd’hui, il semble que les parents fournissent à travers le code génétique un véritable programme de vol (temps de déplacement et direction) à leurs petits. Le coucou constitue un excellent exemple puisque, abandonné à la naissance par ses parents dans le nid d’autres espèces, il réussit malgré tout à trouver les zones d’hivernage propres à ses congénères. Afin de s’orienter sur les trajets migratoires, les oiseaux utilisent un système complexe de repérage par rapport aux étoiles, au soleil et au magnétisme terrestre. Les jeunes oiseaux apprennent dès le nid les repères célestes et la position des étoiles qui leur serviront pour la migration. Lorsque l’oiseau a déjà réalisé le trajet migratoire l’année précédente, il se sert de sa mémoire du relief ou des grands ensembles géographiques pour retrouver son lac, sa prairie, sa forêt ou son buisson.

Pour un scientifique favorable à la conception chrétienne du monde, la migration des oiseaux est un exemple de plus révélant, qu’il y a un projet divin derrière toutes ces merveilles de la nature.

Nous, les humains, avons aussi reçu de nos parents "un programme de vol" mais nous ne savons pas l'exploiter. Et le monde moderne complique en plus les choses.

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