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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 23:10

 


Petite promenade hivernale, avec pour mot d'ordre, éviter l'ombre et rechercher ce soleil lumineux et sentir ces timides rayons nous réchauffer le corps. L'objectif du jour, premier décompte rapide de la population des cigognes sur la ville.  


Le retour des cigognes donne le "la" au prélude du printemps. En cette mi-janvier, quelques cigognes ont déjà retrouvé leur résidence d'été, leur lieu de nidification sur les rives de la Sarre, alors que d'autres ne les ont jamais quittés.
  


Cette année la migration aura une allure particulière. Le grand chassé croisé inédit des oiseaux migrateurs est en marche. Les dernières descentes de grues cendrées que j'ai pu observer, datent du dimanche 4 janvier et coïncident avec les premières remontées d'autres migrateurs. Le début d'hiver doux a incité plusieurs centaines de grues cendrées à rester en Allemagne et en Belgique. Mais aux derniers jours de décembre le froid s'étant légèrement intensifié, les volatiles ont choisi de reprendre la route vers le sud, à l'heure où les premières cigognes quittaient leurs quartiers d'hiver pour rejoindre nos contrées.  


A la mi-décembre on pouvait déjà apercevoir deux cigognes sur le toit du laboratoire. Partis ? Pas partis ? Telle est la question !  


Aujourd'hui dimanche 18 janvier, en traversant notre petite ville, nous en avons comptabilisé six : une dans le nid du jardin du Château Massing, deux sur le laboratoire, une dans le nid au sommet de l'église St-Martin, une autre sur les toits de la ville du côté du moulin et une autre encore dans les grands peupliers près de la gare. Après tout, les hivers ne sont plus aussi rudes qu’avant et nos marais et rivières regorgent de nourriture. Alors, à quoi bon se lancer dans un long voyage, bien souvent dangereux et incertain ? A peu de choses près, c’est sans doute ce que doivent se dire ces quelques cigognes que l'on peut apercevoir sur les toits de Sarralbe.


 

Cigognes1 01 2015

 

Comment explique-t-on ces migrations ? Pourquoi les cigognes migrent-elles ? ou ne migrent-elles plus ? Comment savent-elles quand il est temps d’entreprendre leur long voyage ? Qu’est-ce qui les guide dans leur trajet et dans la bonne direction ?


Comment savent-elles leur destination et comment se préparent-elles pour le voyage ? Certaines questions ont conduit à des réponses claires ; d’autres font toujours l’objet de recherches.


Ce grand mystère de l’orientation des oiseaux dans l’espace est longtemps resté sans réponse. Aujourd’hui, il semble que les parents fournissent à travers le code génétique un véritable programme de vol (temps de déplacement et direction) à leurs petits. Le coucou constitue un excellent exemple puisque, abandonné à la naissance par ses parents dans le nid d’autres espèces, il réussit malgré tout à trouver les zones d’hivernage propres à ses congénères. Afin de s’orienter sur les trajets migratoires, les oiseaux utilisent un système complexe de repérage par rapport aux étoiles, au soleil et au magnétisme terrestre. Les jeunes oiseaux apprennent dès le nid les repères célestes et la position des étoiles qui leur serviront pour la migration. Lorsque l’oiseau a déjà réalisé le trajet migratoire l’année précédente, il se sert de sa mémoire du relief ou des grands ensembles géographiques pour retrouver son lac, sa prairie, sa forêt ou son buisson.

 

Pour un scientifique favorable à la conception chrétienne du monde, la migration des oiseaux est un exemple de plus révélant, qu’il y a un projet divin derrière toutes ces merveilles de la nature.


Nous, les humains, avons aussi reçu de nos parents "un programme de vol" mais nous ne savons pas l'exploiter. Et le monde moderne complique en plus les choses.


2015 sera sans doute une nouvelle belle année à cigognes.

Soyez les bienvenues, belles créatures, dans notre accueillante vallée !


 

Cigognes2 01 2015

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