15 mars 2009
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Mars 2008 : Splendide surprise ce matin-là, en découvrant tout un attroupement de cigognes poser leurs valises chez nous à Sarralbe. Une dizaine de couples s'installait sur notre ville et ses alentours, Deux couples s’approprieront le toit de la gendarmerie, ils éliront domicilie sur deux des trois cheminées de la brigade. Durant la belle saison, nos cigognes offrent un spectacle inlassable et magnifique, pour le plus grand plaisir des autochtones.
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Aout 2008 : nos cigogneaux offrent un splendide spectacle en prenant leur envol dans le ciel du val de Sarre.
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Septembre 2008 : c'est le grand départ ; un ultime vol majestueux au-dessus de leur habitat d’été et nos cigognes s’en vont migrer sous de cieux plus cléments. Comme à chaque exode, elles ne savent pas ce qui les attend ni comment sera accueilli leur retour...
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17 novembre 2008 : La maxime « les absents ont toujours tort » est bien triste pour nos grands amis ailés. Pendant leur absence, l’engouement et l’admiration font place aux doléances, à la condamnation. En raison des nuisances sonores et des dégâts, les sapeurs pompiers ont défait les gigantesques nids et par la même occasion supprimé les deux cheminées qui servaient de support à ces chefs d’œuvre d’habileté et de solidité.
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Mars 2009 : triste retour au bercail. Après un interminable voyage semé d’embûches de toutes sortes, nos malheureuses cigognes, exténuées et impatientes de se poser ne retrouvent pas leur refuge. Désorientées, car en général les cigognes aiment à revenir au même endroit que celui de l'année précédente, l’un des couples se résigne à chercher un autre refuge, l'autre décide de rester et de reconstruire un nid sur la dernière cheminée existante, se disant que ce mât providentiel avait été laissé en place pour leur retour. C'est la période des amours et nos cigognes se hâtent de reconstruire le nid conjugal pour préparer la couvée 2009.
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9 mars 2009 : date fatidique pour nos amoureux qui aimaient tant leur nid douillet ; sans doute avaient-ils espéré que leurs futurs bébés seraient à l’abri, protégés par la maréchaussée. Que nenni ! une grande échelle apparaît soudain, ce jour-là, et s’approche dangereusement de leur logis aérien. Perturbées et affolées par l'intervention des soldats du feu qui veulent supprimer leur résidence, nos cigognes s'éclipsent précipitamment. Mais poussées par leur instinct naturel, les cigognes voyant leur nid détruit, reviennent avec plus encore de conviction et de détermination pour nidifier de nouveau sur la même cheminée. Les travaux de construction sont en court... Qui sera le plus fort ? Et pourquoi ce rapport de force ? Pourquoi ne pas faire la part des choses et contenter hommes et animaux ? Eriger un mât en bois à proximité serait parfaitement envisageable ; le court de tennis et le terrain de boule désaffecté de la gendarmerie seraient l'endroit idéal pour nos hôtes de marque, pour leur permettre d’édifier leur nid dans leur environnement habituel, pour le plus grand bonheur des badauds, des gendarmes, des… clients de Lidl ! Nous autres, mammifères bipèdes modernes et intelligents, pourrions accorder un peu de tolérance et de reconnaissance à la gente ailée qui nous honore, de saison en saison, de leur présence, qui éclaire et humanise nos vies de plus en plus aseptisées et étriquées.
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Puisse cette petite anecdote de la cigogne et du gendarme trouver une fin heureuse pour les uns et les autres ; puisse-t-elle devenir un merveilleux conte pour les générations à venir. La morale de l’histoire serait : En préservant la nature et ses charmes, l'homme et l'oiseau vivront en une radieuse harmonie !
Affaire à suivre...
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Aout 2008 : nos cigogneaux offrent un splendide spectacle en prenant leur envol dans le ciel du val de Sarre.
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Septembre 2008 : c'est le grand départ ; un ultime vol majestueux au-dessus de leur habitat d’été et nos cigognes s’en vont migrer sous de cieux plus cléments. Comme à chaque exode, elles ne savent pas ce qui les attend ni comment sera accueilli leur retour...
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17 novembre 2008 : La maxime « les absents ont toujours tort » est bien triste pour nos grands amis ailés. Pendant leur absence, l’engouement et l’admiration font place aux doléances, à la condamnation. En raison des nuisances sonores et des dégâts, les sapeurs pompiers ont défait les gigantesques nids et par la même occasion supprimé les deux cheminées qui servaient de support à ces chefs d’œuvre d’habileté et de solidité.
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Mars 2009 : triste retour au bercail. Après un interminable voyage semé d’embûches de toutes sortes, nos malheureuses cigognes, exténuées et impatientes de se poser ne retrouvent pas leur refuge. Désorientées, car en général les cigognes aiment à revenir au même endroit que celui de l'année précédente, l’un des couples se résigne à chercher un autre refuge, l'autre décide de rester et de reconstruire un nid sur la dernière cheminée existante, se disant que ce mât providentiel avait été laissé en place pour leur retour. C'est la période des amours et nos cigognes se hâtent de reconstruire le nid conjugal pour préparer la couvée 2009.
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9 mars 2009 : date fatidique pour nos amoureux qui aimaient tant leur nid douillet ; sans doute avaient-ils espéré que leurs futurs bébés seraient à l’abri, protégés par la maréchaussée. Que nenni ! une grande échelle apparaît soudain, ce jour-là, et s’approche dangereusement de leur logis aérien. Perturbées et affolées par l'intervention des soldats du feu qui veulent supprimer leur résidence, nos cigognes s'éclipsent précipitamment. Mais poussées par leur instinct naturel, les cigognes voyant leur nid détruit, reviennent avec plus encore de conviction et de détermination pour nidifier de nouveau sur la même cheminée. Les travaux de construction sont en court... Qui sera le plus fort ? Et pourquoi ce rapport de force ? Pourquoi ne pas faire la part des choses et contenter hommes et animaux ? Eriger un mât en bois à proximité serait parfaitement envisageable ; le court de tennis et le terrain de boule désaffecté de la gendarmerie seraient l'endroit idéal pour nos hôtes de marque, pour leur permettre d’édifier leur nid dans leur environnement habituel, pour le plus grand bonheur des badauds, des gendarmes, des… clients de Lidl ! Nous autres, mammifères bipèdes modernes et intelligents, pourrions accorder un peu de tolérance et de reconnaissance à la gente ailée qui nous honore, de saison en saison, de leur présence, qui éclaire et humanise nos vies de plus en plus aseptisées et étriquées.
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Puisse cette petite anecdote de la cigogne et du gendarme trouver une fin heureuse pour les uns et les autres ; puisse-t-elle devenir un merveilleux conte pour les générations à venir. La morale de l’histoire serait : En préservant la nature et ses charmes, l'homme et l'oiseau vivront en une radieuse harmonie !
Affaire à suivre...
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